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Spectacle conçu et mis en scène par Frantz HELMER Texte de liaison écrits par Pierre LARRIEU |
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Figure incontournable de la littérature
française, génie, titan, monstre sacré des
lettres Homme-Océan, les hyperboles sont intarissables
pour qualifier ce "combattant du gouffre", fer de lance
de nombreux combats de son siècle et du nôtre aussi
: - pour l'abolition de la peine de mort, - pour la liberté d'expression de la presse, - pour la lutte contre l'esclavage et la misère sociale, - pour le droit des femmes et des enfants, - pour la necessité de l'instruction, - pour la réconciliation nationale. Il a su par son inventivité, créer des personnages comme COSETTE, jean VALJEAN et d'autres qui appartiennent aujourd'hui au patriomoine mondial. 17000 pages écrites, des milliers de vers inoubliables couvrent tous les genres, car Victor HUGO fut politique, polémiste, romancier, dramaturge, essayiste et même dessinateur
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Hugo aime les enfants : "Moi, qu'un
enfant fait pleurer...", aime l'enfance. En ceci, rien de
bien exceptionnel si Hugo ne s'en tenait qu'au seul domaine de
sa famille ; mais il sait que beaucoup d'enfants ne sont pas
aimés, que certains sont maltraités et que beaucoup
doivent travailler très jeunes et ne sont même pas
instruits. Alors il décide de plaider en leur faveur.
Hugo est le premier homme au monde à avoir parlé
des droits des enfants : "L'enseignement primaire obligatoire,
c'est le droit des enfants " (discours à l'Assemblée
Nationale" le 15 janvier 1850). A Guernesey, il est aussi le premier à organiser les "restos du coeur" pour les enfants : " J'ai pris des arragements pour réaliser mon idée de repas des enfants pauvres... Toutes les semaines, 12 enfants pauvres dîneront chez moi. Le repas sera le même que le nôtre. Nous les servirons, ils diront en se mettant à table : Dieu soyez béni, en se levant : Dieu soyez remercié". Mais si ces actes de politique et de charité n'ont eu que des effets limités en leur temps, l'invention romanesque de Gavroche et de Cosette, en revanche, a eu un effet inouï qui ne s'est jamais démenti depuis la publication des Misérables. Hugo a crée un ythe littéraire qui a plus de valeur que tout engagement et que toute action : le mythe de l'enfance matraitée et condamnée. Pour Hugo, les enfants sont la manifestation tangible du sacré, et de toute atteinte à leur personne physique ou morale est lepire des crimes. Il aura fallu attendre un siècle pour, qu'enfin, les lois reprennent à leur compte es idées généreuses et simples d'un visionnaire...
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